About The Speaker
Christophe BUREAU
Christophe est Normalien, docteur en physique quantique, et entrepreneur 5 fois récidiviste dans le biomédical, l'électronique, la pharma et l'automobile. Près d'un million de patients portent aujourd'hui des dispositifs médicaux implantés qu'il a inventés dans une de ses précédentes startups, et la technologie qu'il a essaimée du CEA est aujourd'hui en passe d'entrer en production dans la micro-électronique. Ancien directeur de l'innovation chez Valeo, il a quitté son poste fin 2019 pour créer #dot:dot. Il est ancien élève des Cours Florent et comédien professionnel.
Présentation de l'entreprise
#dot:dot est une startup créée en 2021 par d’anciens ingénieurs automobiles et des télécom, qui vient solutionner le talon d’Achille des véhicules connectés : le scale up du transfert de data depuis et vers les véhicules. Sous l’effet de la triple croissance du nombre de véhicules connectés, du cumul entre les véhicules neufs et ceux déjà roulants, et du nombre de processeurs par voiture, le nombre de rappels (pour mises à jours ou pour bugs de sécurité) est destiné à exploser d’ici 2025, sauf à déployer des mises à jour sans fil ou FOTA (pour “Firmware updates Over-The-Air”). Ce sont près de 8 Giga-octets par jour que chaque véhicule transférera ainsi vers des clouds, via une carte SIM embarquée : même avec les estimations les plus conservatrices en matière de coût de communication et d’empreinte carbone, une unanimité se fait jour que la note du FOTA sera salée au-delà de 2025, et prohibitive au-delà de 2030… Aucun acteur de la chaîne de valeur n’est en mesure de payer cette note, ni en coût ni en empreinte carbone, même avec l’arrivée de la 5G.
“Connect the #dot’s and go SIM-less”: nous développons des “#dot’s”, des noeufs Wifi alimentés par une simple prise allume-cigare. Ces noeuds sont équipés d’une intelligence leur permettant de se trouver les uns les autres, et de constituer un réseau maillé autonome, opportuniste et non supervisé, le réseau “#dot:dot” : les véhicules sont ainsi en mesure de se repasser les mises à jours qu’ils hébergent, sans carte SIM ni recours à un cloud. Les mises à jours se propagent “comme on propage un virus” : les coûts de telco sont éliminés, et la consommation énergétique divisée par 15 par rapport à la 4G (cf https://www.youtube.com/embed/sI5kwFAsraE).