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Driss FANTINI – Amypore

AmyPore développe une innovation de rupture pour traiter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Issu de 20 ans de recherche fondamentale, son peptide thérapeutique AmyP53 est un spray nasal.

Présentation de l'entreprise

Nom : AmyPore (839945508)
Région : Région Sud
Catégorie : SANTE
Secteur : Santé – Social

AmyPore développe une innovation de rupture pour traiter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson : nouvelle cible, nouvelle stratégie thérapeutique, candidat médicament breveté .AmyPore est une jeune société innovante de biotechnologie (SAS), fondée en 2018, qui valorise un brevet issu de la recherche à l’Université Aix-Marseille, via une licence exclusive. Le produit leader d’AmyPore est le peptide thérapeutique AmyP53, issu de 20 ans de recherche fondamentale combinant intelligence artificielle et connaissance biochimique approfondie des neurosciences moléculaires. Cette stratégie a permis de combiner dans un cahier des charges multiparamétrique : ciblage d’un mécanisme fondamental commun aux maladies d’Alzheimer et de Parkinson, action thérapeutique à faible dose, absence d’effets secondaires. Le traitement sera administré par la voie non invasive nose-to-brain (accès direct au cerveau par la voie intranasale) par un spray nasal calibré, capable de délivrer au cerveau une posologie précise d’AmyP53. AmyP53 est le premier représentant d’une nouvelle classe thérapeutique, les peptides adaptatifs, capable de traiter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. L’invention est protégée par un brevet international (WO 2015/135942 A1) en Europe, aux États-Unis, au Canada, au Japon et en Chine.

Cette innovation répond à des besoins médicaux et sociétaux urgents : soigner les patients atteints de maladies neurodégénératives, Alzheimer et Parkinson. La forte prévalence mondiale de la maladie de Parkinson (10 millions de cas) et de la maladie d’Alzheimer (44 millions de cas) dans la population vieillissante nécessite des solutions urgentes, disruptives et efficaces. Le risque de développer une maladie de Parkinson augmente avec l’âge (65 à 69 ans (0,5 à 1 %) et > 80 ans (1 à 3 %)), et il est environ 1,4 fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. Pour la démence liée à la maladie d’Alzheimer, si l’on considère le cas des États-Unis, 6,2 millions de personnes de plus de 65 ans en souffrent et elle devrait affecter 13,8 millions de personnes d’ici 2060. Les femmes sont 1,5 fois plus susceptibles de souffrir de la maladie d’Alzheimer que les hommes.
Il est clair que ces maladies représentent un fardeau économique énorme pour les autorités de santé et un désarroi croissant pour les patients et les soignants, car il n’existe aucun traitement réellement efficace. La plupart des efforts de recherche se sont concentrés sur les plaques amyloïdes formées par la protéine bêta-amyloïde (Alzheimer) ou alpha-synucléine (Parkinson) et les amas de protéines tau, qui sont des caractéristiques clés de ces pathologies. Plusieurs approches ciblant l’agrégation de ces protéines amyloïdes ont été mises en œuvre depuis plusieurs années, notamment par immunothérapie.
Les traitements d’immunothérapie récemment approuvés pour la maladie d’Alzheimer réduisent l’accumulation des plaques amyloïdes mais ne s’accompagnent pas d’une amélioration cognitive significative, tout en générant des effets indésirables très importants. Cet échec est dû au fait que ces dépôts amyloïdes ne sont pas la cause première de ces maladies. La recherche se focalise aujourd’hui vers des assemblages plus petits de protéines amyloïdes (oligomères) qui sont en fait les formes les plus neurotoxiques conduisant à la perte des neurones dans les maladies neurodégénératives. Ces oligomères s’organisent en pores amyloïdes perméables aux ions calcium dans les cellules du cerveau. En perturbant l’homéostasie du calcium dans le cerveau, les pores amyloïdes déclenchent une cascade d’évènements qui provoquent d’importantes perturbations fonctionnelles au niveau des cellules atteintes : la maladie se développe. Empêcher la formation des pores amyloïdes dans la membrane des cellules du cerveau est donc une piste novatrice et prometteuse pour traiter les maladies neurodégénératives.
Notre candidat-médicament AmyP53 a été conçu pour empêcher la formation des pores amyloïdes. Il agit comme un leurre empêchant les protéines amyloïdes de se lier à leurs récepteurs (gangliosides) présents à la surface des cellules cérébrales. Calculé pour s’adapter de manière optimale à la cible ganglioside (c’est le premier candidat-médicament ciblant cette famille de molécules qui jouent un rôle essentiel dans ces pathologies), il stoppe la cascade neurotoxique à l’origine des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Totalement non toxique et facile à produire à grande échelle, AmyP53 possède un potentiel unique pour un nouveau type de traitement des maladies d’Alzheimer et Parkinson.