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Jean-Marc BOUILLON – Qui Veut Rafraîchir Sa Ville ?

Qui Veut Rafraîchir Sa Ville ? accélère la régénération urbaine face au dérèglement climatique en créant des micro-îlots végétalisés et des points d’aquapuncture sur les fonciers privés des villes.

Présentation de l'entreprise

Nom : Qui Veut Rafraîchir Sa Ville ? (98278588300017)
Région : Auvergne-Rhône-Alpes
Catégorie : START
Secteur : Energie – Environnement

Qui Veut rafraîchir Sa Ville ? est une jeune société à mission lyonnaise qui a choisi d’accélérer la régénération de nos villes face au dérèglement climatique par l’eau et le végétal en créant partout où c’est possible des points d’aquapuncture® et en mobilisant pour cela la société civile et le monde économique, parties prenantes impactées, à travers une plateforme d’intermédiation inédite à ce jour.

Qui Veut Rafraîchir Sa Ville ? entend lutter contre les dysfonctionnements urbains liés aux inondations et aux chaleurs extrêmes pour atténuer l’impact du dérèglement climatique sur les activités économiques urbaines.

Pourquoi ?
Le caractère très minéral de nos villes augmente la chaleur, par réverbération, en période de canicule et les réseaux d’assainissement ne sont pas dimensionnés pour absorber les pluies abondantes.
Les conséquences impactent d’ores et déjà la qualité de vie des habitants, leur santé, leur sécurité mais aussi les activités économiques. Or les épisodes météorologiques extrêmes qui malmènent d’ores et déjà le système urbain, vont se multiplier.
Insidieusement, la crise écologique va se transformer en crise économique donc en crise sociétale.
Les coûts directs et indirects sont colossaux.

Comment ?
En s’adressant de façon inédite au foncier privé des villes (qui représente en moyenne 80% de la superficie des agglomérations), pour créer partout où c’est possible des micro-îlots de fraîcheur (que nous avons baptisés points d’aquapuncture®) par la mobilisation de la société civile et acteurs économiques, propriétaires de ce foncier, nous proposons une méthode régénérative du tissu urbain qui lutte contre ces dysfonctionnements et les pertes consécutives de jours d’activité pour nos entreprises.

Notre action repose sur une combinaison de procédés low-tech et high-tech :
– l’infiltration naturelle des eaux pluviales et la plantation de végétaux et d’arbres d’une part,
– la lecture algorithmique des données cartographiques (vues aériennes) d’un territoire urbain, qui nous permet d’identifier l’ensemble des micro-zones où l’eau pourra s’infiltrer, et de classer, par un indice de facilité (l’indice d’aquapuncture®) l’ensemble des parcelles cadastrales propices à notre méthode.

Ce volet high tech de l’aquapuncture® a notamment été développé en collaboration avec Siradel, filiale d’Engie. Grâce à lui, nous pouvons visualiser le potentiel d’adaptation d’une agglomération et nous apercevoir, par exemple, que les parcelles cadastrales existantes des métropoles françaises sont classées à 70% dans les catégories faciles. Nos villes sont donc remédiables par un ensemble de micro-projets.
Il nous permet également de prendre la mesure de la puissance de l’impact environnemental collectif et de sa contribution personnelle dans chacune de nos villes !

La combinaison de ces deux volets aboutit à une solution concrète, pérenne et simple qui coche 9 ODD (Objectifs de Développement Durable) sur les 17 listés par le Pacte Mondial de l’ONU et 4 des 6 critères de la taxonomie européenne ESG/CRDS. Son pragmatisme et sa facilité d’exécution sont jugés très attractifs par les entreprises désireuses de s’engager dans des actions concrètes, aux effets mesurables, dans leurs territoires d’activité.

En conclusion, ce procédé innovant répond donc aux enjeux du dysfonctionnement des villes qui portent à la fois sur l’atténuation des débordements liés aux précipitations intenses, sur les îlots de chaleur lors des pics caniculaires, sur la préservation de la ressource en eau et sur la biodiversité.
En choisissant des solutions végétales pour remédier aux dysfonctionnements du système urbain, nous élargissons complétement le rôle de la nature en ville. Celle-ci devient, en plus de ses autres fonctionnalités (écologiques, sociales, aménités, etc.) une véritable infrastructure nouvelle de la ville. Le rôle technique “multiserviciel “de cette infrastructure verte (préservation de la ressource en eau, rafraîchissement, stockage du CO2, biodiversité fonctionnelle, lutte contre les troubles de l’anxiété, effets sur la santé, préservation des risques) est mieux perçu car mieux compris par le monde économique.

Le principe de notre solution repose sur l’alliance des multiples. Il est plus rapide, plus fort et plus efficace de disséminer une multitude de micro-projets sur les parcelles cadastrales de la ville existante. Il offre une alternative pragmatique à l’ouverture de grands travaux qui provoqueraient un au bouleversement complet du tissu urbain, à la fois très onéreux, très long, et sans doute impossible par les seuls pouvoirs publics.