Une enfance à Beyrouth où elle s’imprègne de l’architecture et de l’environnement du Moyen-Orient. Puis Paris, après avoir validé sa licence à l’université américaine de Beyrouth, Londres ensuite. En 2016, Lina Ghotmeh crée son cabinet d’architecture, multiplie les projets notables comme la fabrication Hermès en Normandie, l’incontournable tour Stone Garden à Beyrouth – première œuvre livrée à ses racines natales -, le pavillon annuel de la Serpentine en 2023, le futur Musée d’Art Contemporain en Arabie Saoudite (AlUla). Sensible à l’écologie, à la durabilité et à la sobriété, le cabinet participe aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en créant des logements à faibles émission de carbone pour le village des athlètes. En septembre dernier, elle fait partie des 5 finalistes retenus pour la rénovation des galeries de la Western Range au British Museum qui se terminera en décembre 2024. Un espoir de succès supplémentaire qui s’ajouterait aux prix et récompenses déjà reçus tout au long de sa carrière dont le Prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts Française en 2019, Prix d’Architecture Schelling en 2020, Prix d’Architecture et de Design des Grands Esprits Arabes en 2023.