Sweetch Energy est une clean-tech bretonne qui a développé, au cours des 6 dernières années, un procédé permettant d’exploiter une énergie massive, totalement renouvelable, permanente, souveraine, et jusque-là mise de côté : l’énergie osmotique. Générée lors de la rencontre entre deux liquides aux concentrations en sel différentes, cette énergie se dégage naturellement dans tous les deltas et estuaires de la planète. Chaque année, ce sont 30 000 TWh d’énergie (plus que la consommation mondiale d’électricité) qui sont libérés. Longtemps trop coûteuse et peu efficace, l’exploitation de l’osmotique est aujourd’hui possible grâce à la technologie INOD® (Ionic nano osmotic diffusion) développée par Sweetch, et originellement issue des travaux sur les nanotechnologies de Lydéric Bocquet au CNRS. Grâce à une membrane révolutionnaire et biosourcée, Sweetch Energy a pour mission de déployer au plus vite sa technologie à grande échelle afin d’offrir une solution énergétique renouvelable, modulable, permanente et souveraine au plus grand nombre. Imitant le processus naturel des estuaires en détournant une partie de l’eau du fleuve et de la mer depuis la berge, les stations osmotiques ont aussi la particularité de ne dégager aucune fumée, ni nuisances sonores, en plus d’avoir une empreinte au sol relativement restreinte. Aujourd’hui en phase de scale-up industriel, l’entreprise compte ouvrir sa première station pilote fin 2023 sur le Rhône, en partenariat avec CNR. D’autre part, une collaboration a aussi été entamée avec EDF afin de développer cette énergie en sur le reste du territoire français et à l’international. Loin de se présenter en concurrente des énergies renouvelables existantes, l’osmotique représente une réelle opportunité de décarboner d’autant plus nos modes de production d’énergie, en s’additionnant aux efforts déjà existants. Visant une commercialisation de son produit dès 2024, Sweetch Energy se présente donc en acteur concret et ambitieux dans la lutte contre le dérèglement climatique.