« Il n’y a rien de choquant d’avoir demandé à Kretinsky d’investir dans Eviden » (Bertrand Meunier, président d’Atos)

Pour sa première prise de parole depuis l’annonce du projet de restructuration d’Atos, Bertrand Meunier, président du conseil d’administration, livre dans La Tribune ses vérités sur cette opération de scission annoncée au cœur de l’été. Face aux nombreuses critiques sur la cession des activités d’infogérance, regroupées sous la bannière Tech Foundation (TFco), à l’homme d’affaire tchèque Daniel Kretinsky, et surtout à l’entrée de celui-ci à hauteur de 7,5% dans le capital d’Eviden, nouvelle dénomination de la partie cotée en bourse de l’entreprise technologique française, l’ancien patron du fonds PAI défend ses choix. Daniel Kretinsky, qui n’aura aucun droit particulier comme actionnaire minoritaire d’Eviden, n’aura accès à aucune information classifiée en matière de défense. Notre dissuasion nucléaire n’est donc en rien menacée selon lui. Le deal, dont la réussite repose sur la réalisation d’une augmentation de capital, va au contraire doter la France et l’Europe d’un acteur majeur dans le cyber, le cloud et l’IA au service de notre souveraineté. Concernant la situation financière d’Atos, il l’impute à ses prédécesseurs dont les opérations de croissance externe ont été réalisées selon lui « avec une sélectivité discutable ou insuffisante » et les contrats signés alors étaient trop peu rentables au regard des coûts.

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